La résilience, un processus et une capacité

La résilience, un processus et une capacité

Introduction L’évolution de la résilience individuelle à contribuer à faire émerger deux grandes facettes. La résilience comme un processus ou comme une capacité. L’approche psycho-dynamique reprend justement ces deux approches. Plus récente et plus employée, cette approche considère la résilience comme un phénomène dynamique du sujet et de l’analyse de…

Introduction

L’évolution de la résilience individuelle à contribuer à faire émerger deux grandes facettes. La résilience comme un processus ou comme une capacité. L’approche psycho-dynamique reprend justement ces deux approches. Plus récente et plus employée, cette approche considère la résilience comme un phénomène dynamique du sujet et de l’analyse de son psychisme (Anaut, 2005).

1) La résilience, un processus

Certains auteurs considèrent la résilience comme un processus. Le Larousse définit un processus comme l’ « enchaînement ordonné de faits ou de phénomènes, répondant à un certain schéma et aboutissant à quelque chose ». En effet, la résilience est un processus dynamique d’adaptation qui permet de persister en dépit des difficultés et des évènements d’adversité auxquels l’individu fait face (Luthar et al., 2000 ; Manciaux, 2001 ; Luthar & Brown, 2007 ; Windle, 2011 ; Kantur, 2015 ; Zoungrana, 2017 ; Kone, 2021).

Dans ce cadre, la résilience est définie comme un processus dynamique et évolutif par lequel les individus « acquièrent la connaissance, les capacités et les qualifications qui les aident à faire face au futur incertain avec une attitude positive, de créativité, et d’optimisme et en comptant sur leurs ressources propres » (Ayala, 2011).

Ainsi, la résilience admet aussi une perspective développementale du cycle de vie d’un individu (Zoungrana, 2017 ; Kone, 2021). La résilience est perçue comme la résultante de l’interaction des ressources autant interne (capacités, personnalité) qu’externe (environnement familial, social) (Zoungrana, 2017 ; Kone, 2021). Cela sous-entend que la résilience débute dès la naissance et se poursuit tout au long de notre vie. La résilience n’est pas absolue, c’est un concept intrinsèque et variable selon les risques et la temporalité (Rutter, 2012 ; Zoungrana, 2017 ; Kone, 2021).

2) La résilience, une capacité

D’autres auteurs considèrent avant tout la résilience comme la capacité à faire face à des évènements inattendus et imprévus (Gondard-Delcroix, 2011 ; Courade, 2001 ; Bhamra, 2011 ; Zoungrana, 2017).

Cette capacité pourrait intervenir comme une capacité en amont, pendant et après une perturbation (Zoungrana, 2017). En amont, cette capacité passerait par la connaissance de l’environnement, du niveau de préparation et d’anticipation à adopter. Pendant la perturbation, ce sera plutôt la capacité à déployer ses ressources et le degré d’adaptation qui seront en jeux. Enfin, après une perturbation, la résilience pourrait mobiliser notre capacité de rétablissement et d’apprentissage.

La résilience individuelle apparaît comme « la capacité de l’individu à résister aux traumatismes, à rebondir face à l’adversité, à retomber sur ses pieds malgré les déboires de sa vie » (Bégin & Chabaud, 2010).

Ainsi, selon Teneau (2011 ; 2021) qui cite (Poletti, 2001) : « la résilience est une capacité humaine fondamentale. Tous les individus ont le pouvoir de se transformer et de transformer leurs réalités à condition de trouver en eux et autour d’eux les éléments qui leur permettent de créer cette capacité résiliente ».

Si la résilience est une capacité, alors elle peut être évaluable (Madni, 2009). On distingue trois méthodes (Madni, 2009 ; Zoungrana, 2017) :
– l’évaluation des risques à travers la matrice de type probabilité d’occurrence/ impact ;
– l’analyse des couts/bénéfices pour la prise de décision ;
– la gestion proactive des risques à partir de systèmes d’alertes précoces

Le développement de cette capacité dynamique permet à un individu de renouveler en permanence ses ressources pour favoriser l’identification et la mise en place d’opportunités même en période de crise. Cette approche résiliente fait appel aux ressources internes des individus comme leur prise de décision et d’action pour mieux réagir aux situations.

Conclusion

Ce phénomène de résilience mobilise donc à la fois des capacités internes et du soutien externe (Charreire-Petit & Cusin, 2013). Ainsi, cette approche nous permet d’interpréter la résilience autant comme un processus qu’une capacité.

Teneau (2021) affirment que mettre en œuvre des mesures de résilience permet une meilleure gestion d’une crise afin de progresser vers un développement personnel. L’approche de la résilience opère, ici, comme une ressource pour activer des conditions d’homéostasie.

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