Les intelligences multiples (partie 2)

Les intelligences multiples (partie 2)

Lors de mon précédent article sur le thème des « Intelligences Multiples (partie 1) », j’ai pu évoquer la théorie publiée dans l'ouvrage écrit par Howard Gardner, des 8, voire des 9 types d’intelligences que nous possédons tous.

Lors de mon précédent article sur le thème des « Intelligences Multiples (partie 1) », j’ai pu évoquer la théorie publiée dans l’ouvrage écrit par Howard Gardner, des 8, voire des 9 types d’intelligences que nous possédons tous.

  • L’intelligence verbale/linguistique 
  • L’intelligence logico-mathématique 
  • L’intelligence visuelle et spatiale
  • L’intelligence interpersonnelle 
  • L’intelligence corporelle/kynesthésique 
  • L’intelligence intrapersonnelle 
  • L’intelligence naturaliste
  • L’intelligence musicale/rythmique

Et la neuvième :

  • L’intelligence existentielle

Chaque forme d’intelligence est importante !

Lorsqu’une personne s’avère en mesure d’utiliser le type d’intelligence en accord avec la situation, il/elle démontre sa flexibilité intellectuelle et son aptitude de s’adapter sans peine et avec succès aux circonstances changeantes.

J’aimerai toutefois m’attarder tout particulièrement sur deux de ces intelligences : Les intelligences Intrapersonnelle et Interpersonnelle.

L’INTELLIGENCE INTRAPERSONNELLE

 

Une personne démontre son intelligence d’elle-même lorsqu’elle possède une bonne connaissance de soi.

L’intelligence intrapersonnelle, dirigée vers « son monde intérieur », permet cette compréhension de soi-même. Elle apporte la conscience de ses points forts et de ses talents, tout comme de ses points de vigilances et de ses pollutions intérieures qui opèrent plus fortement en période de stress ou d’inconfort. Elle permet de « lire » ses propres émotions qui expriment sa « météo intérieure » et de distinguer ses ressentis qui subsistent après l’émotion. Elle établit ses valeurs fondamentales qui créent le « sens » et qui, lorsqu’elles sont respectées et rencontrées, produisent la motivation. Elle révèle ses propres croyances limitantes ou aidantes, ainsi que ses besoins à nourrir pour laisser la frustration pour le plaisir. Elle détermine ses limites personnelles, nécessaires à sa sécurité ontologique et qu’il est quelquefois nécessaire de réaffirmer, ou à, l’inverse celles qu’il faut dépasser pour se surpasser.

Une personne développant cette conscience de soi, peut, par exemple, plus aisément apprécier de prendre du temps pour elle afin de se « ré-énergiser », soit pour se détendre et se faire plaisir (physio-plaisir), soit pour répondre à son besoin relationnel et social (socio-plaisir), soit pour se développer, se former et apprendre (psycho-plaisir), soit pour penser et réfléchir à la vie (ideo-plaisir).

 

Cette intelligence entraîne une capacité à discerner ses propres motivations en gardant un regard objectif sur son écologie interne. Elle sert à se fixer des objectifs clairs et réalistes, facilitant ainsi la mobilisation en vue de leurs réalisations.

C’est particulièrement cette forme d’intelligence que le coach va chercher à « stimuler » et à « mobiliser » chez son client, le coaché, pour faciliter, à travers une plus grande connaissance de soi, l’atteinte de ses objectifs.

 

 

Sans caricaturer, voici quelques indicateurs permettant d’évaluer une intelligence intrapersonnelle fortement stimulée :

  • L’aptitude d’être à l’écoute de ses sentiments, parmi une large gamme, et de les conscientiser jusqu’à les ressentir profondément, et les autoréguler,
  • La capacité de bien composer avec ses émotions et de bien les interpréter,
  • La capacité d’avoir sa propre opinion et de faire preuve d’assertivité,
  • La capacité de s’imposer une discipline personnelle, de se « comprendre fonctionner » et d’avoir une bonne connaissance de soi et estime de soi,

  • La capacité de se retrouver seul, de travailler seul, de réaliser des projets individuels et de s’octroyer un espace personnel,
  • Le gout d’apprendre, de creuser,
  • La capacité de prendre sa vie en main, de suivre ses rêves, ses intuitions mais également de ne pas se disperser, de se fixer des objectifs clairs et atteignables, de prioriser,
  • La capacité de construire des relations d’amitié profondes.

 

Les personnes qui privilégient cette forme d’intelligence ont généralement besoin d’être mises en confiance. Sur un sujet donné, il est nécessaire de leurs accorder du temps de réflexion pour traiter l’information et pour leurs permettre de clarifier leurs idées. Ainsi, en s’appropriant pleinement la teneur du sujet traité, elles peuvent formuler avec exactitude leur opinion et apporter leur précieuse contribution en posant des questions de précisions. Elles vont facilement jusqu’à analyser les apprentissages en cours ou déjà réalisés, en vue de leur intégration ou de propositions d’amélioration.

 

Ce type d’intelligence octroie la capacité de s’autoévaluer, de réfléchir sur ses actions, de se discipliner, de se concentrer, de s’auto-motiver et de faire des choix éclairés pour orienter sa vie.

 

Les personnes dont l’intelligence intrapersonnelle est très active ont une grande facilitée à comprendre, à décoder, à exprimer leurs propres émotions. Elles peuvent déchiffrer leurs états intérieurs qui les mènent à la démotivation ou à l’engagement, à la dépréciation ou à la fierté, à la sécurité ou l’anxiété, à la joie ou au stress.

On les présente quelque fois comme analytiques, contrôlantes, plutôt intraverties et parfois même originales.

Elles performent souvent dans des corps de métiers qui exigent de telles capacités, à l’image de l’athlète individuel, de l’entraîneur, du chercheur, de l’écrivain, du philosophe, de l’entrepreneur, du travailleur autonome, du conseiller, du psychiatre, du psychologue, du psychanalyste, …

 

Comment favoriser la stimulation de cette intelligence intrapersonnelle ?

Il est possible de développer son intelligence intrapersonnelle en mettant en place des apprentissages adaptés à ses besoins pour apprendre à prendre du recul sur soi-même, à se mettre en métacognition afin de s’observer penser, agir et avoir ainsi une vision juste et neutre de soi-même, de ses forces et faiblesses. Il est alors nécessaire de choisir une stratégie comportementale nouvelle, appropriée et écologique, afin de la pratiquer régulièrement, durant une période de temps, pour en mesurer les bénéfices dégagés et valider l’expérience pour ancrer le changement.

L’accompagnement par un coach professionnel est à ce stade un atout majeur pour créer un élan positif et favoriser ses apprentissages.

 

L’INTELLIGENCE INTERPERSONNELLE

Il s’agit de cette forme d’intelligence qui permet d’entrer en relation avec les autres et de pouvoir vivre harmonieusement en société.

Les personnes qui développent particulièrement cette intelligence interpersonnelle, se repèrent rapidement et démontrent une capacité surprenante d’interaction avec leur entourage. Elles sont capables de décoder les expressions des émotions chez les autres et d’être particulièrement sensibles à leur langage non-verbal et para-verbal (posture, attitude, clignement des yeux, intonation, débit, …) et aux distorsions qui peuvent en découler.

 

Tellement connectées à leur environnement, on pourrait parfois croire parfois qu’elles ont un certain déficit d’attention sur ce qu’elles ont à faire.

Cette forme d’intelligence aide à faire preuve de flexibilité pour trouver plus aisément le bon compromis et faciliter la négociation. Elle permet de démontrer de l’empathie, à sympathiser et à s’intégrer avec les autres. Elle rend socialement intelligents, permettant de démontrer rapidement de réelles dispositions et compétences en leadership. Elle favorise l’esprit d’équipe, l’échange collaboratif.

 

Là encore, sans systématiser, les personnes mobilisant une forte intelligence interpersonnelle aiment être entourés de nombreux amis, faire partie d’un groupe et échanger avec les gens. Ces personnes apprennent généralement mieux en interrogeant les autres et lorsqu’il y a un échange. Elles privilégient le travail d’équipe et la coopération. Elles sont habiles pour pratiquer la co-évaluation constructive, pour participer à des séances de brainstorming, pour élaborer des valeurs communes, poser des codes de vie et des règles d’entreprise ou de société. Elles sont à l’aise pour diriger, organiser, communiquer, temporiser les conflits.

 

L’intelligence interpersonnelle, tournée vers « le monde extérieur » à soi, permet cette compréhension de son environnement et un regard objectif sur son écologie externe. Elle donne conscience des positions transactionnelles, appelées états du « Moi » en l’Analyse Transactionnelle : « Parent », « Adulte », « Enfant ». Elle permet de tenir à l’écart les relations toxiques, de déjouer plus facilement les jeux relationnels, constamment présents dans les relations humaines et que détaille si bien le triangle dramatique de Karpman.

 

Elle accorde une aisance pour communiquer de manière bienveillante, en exprimant d’abord la simple observation des faits, puis en expliquant son ressenti, ensuite en exposant ses besoins, et enfin en formulant sa demande telle une proposition de solution. Elle octroie la capacité d’envoyer et être capable de recevoir des signes de reconnaissance forts, qu’ils soient des strokes positifs ou négatifs.

 

Sans caricaturer, voici quelques indicateurs permettant d’évaluer une intelligence interpersonnelle fortement stimulée :

  • L’aptitude à discerner les intentions, les motivations, les sentiments, l’humeur ou les pensées d’autrui,
  • L’aptitude à entretenir de bons rapports avec l’autre, à se faire des amis et à entretenir l’amitié, à apaiser des conflits, à négocier, à écouter les autres, à les aider, à faire des feed-back,
  • La capacité à être un bon médiateur, à exercer du leadership, à enseigner et à transmettre ses connaissances
  • Le sens de l’intérêt communautaire et de la vie de l’équipe
  • La facilité à demander de l’aide, à préférer les jeux d’équipe aux sports individuels.

 

C’est particulièrement cette forme d’intelligence que le coach va « encourager » et « mobiliser » chez son client, qu’il soit un individu « lambda », un manager, un dirigeant ou une équipe, en vue de développer des habiletés sociales, de faciliter les échanges constructifs et la coopération à travers une plus grande connaissance de l’autre et du pouvoir de la communication.

Les personnes qui travaillent fortement avec cette forme d’intelligence performent souvent à des postes de dirigeant, de directeur, d’enseignant, d’administrateur, de travailleur social, de psychologue, de conseiller en relations humaines, de diplomate, de médiateur, de reporter, de journaliste, de policier, d’arbitre, d’entraîneur, d’enseignant, d’animateur, d’acteur, de commerçant, de serveur, de réceptionniste, d’agent de voyage …

 

On les présente quelque fois comme promouvant, facilitant, plutôt extraverties.

Comment favoriser la stimulation de cette intelligence interpersonnelle ?

Il est possible de développer son intelligence interpersonnelle en mettant en place des apprentissages adaptés à ses besoins pour, par exemple, apprendre à communiquer, à interagir et à collaborer efficacement avec son environnement.

 

Là encore, l’accompagnement par un coach professionnel est à privilégier, pour ce travail conscient sur des formes d’intelligences que sont les intelligences intrapersonnelle et interpersonnelle.

N’hésitez pas à me contacter (coordonnées ci-dessous) pour échanger sur vos besoins et sur les moyens d’accompagnement ou de formation que nous pouvons mettre en place pour y répondre.

 

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Consultant, Coach, Formateur
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Commentaires
avatar de Lawrence Calmelet

Article qui m’a permis de mieux comprendre, les intelligences multiples.
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